Un couple de Vigneux-sur-Seine a vécu un véritable cauchemar en rentrant de vacances pour découvrir leur domicile occupé et saccagé, mettant en lumière la problématique persistante des occupations illégales de logements malgré les mesures légales plus strictes.
Surprise désagréable après les vacances
Le 18 avril 2025, le retour de vacances a viré au cauchemar pour des propriétaires essonniens à Vigneux-sur-Seine. En ouvrant la porte de leur maison, ils ont été confrontés à un intrus à l’intérieur.
Le mari a témoigné : « L’un des squatteurs était encore là quand nous sommes rentrés. Il s’est enfui par la fenêtre en nous voyant. » Les dégâts constatés à l’intérieur ont révélé l’étendue des dégâts.
Les squatteurs avaient pris leurs aises pendant plusieurs jours, occupant deux chambres et laissant derrière eux un spectacle de destruction. La télévision arrachée du mur, les placards forcés et les objets personnels volés témoignaient d’une intrusion prolongée et dommageable.
Les objets volés comprenaient notamment :
- Sacs personnels
- Robot de cuisine haut de gamme
- Divers objets de valeur
- Effets personnels
Cette situation, bien que dramatique, n’est malheureusement pas un cas isolé malgré la loi de juillet 2023 contre l’occupation illicite des logements.
Erreur fatale et preuves accablantes
L’enquête sur cette occupation illégale a avancé rapidement grâce à une erreur monumentale commise par l’un des squatteurs. En fuyant, il a laissé sa carte d’identité tunisienne sur les lieux, facilitant son identification.
Le propriétaire a expliqué : « Ma compagne a trouvé une pièce d’identité tunisienne. Nous l’avons remise aux autorités. » Cette preuve, associée à des analyses scientifiques, a été déterminante.
Confronté à cette preuve lors de son procès le 20 mai 2025, le suspect a tenté une défense peu convaincante : « Ce n’était pas moi, Madame. On m’a volé mon sac avec mes papiers à la gare de Juvisy-sur-Orge. Je n’ai jamais été dans cette maison. »
L’analyse ADN d’un mégot de cigarette trouvé sur place a compliqué sa défense. Les preuves recueillies ont été sans équivoque :
Éléments de preuve | Portée juridique |
---|---|
Carte d’identité | Identification formelle |
Analyse ADN sur mégot | Preuve de présence |
Témoignage des propriétaires | Confirmation visuelle |
Récidive constatée | Circonstance aggravante |
Justice et sanctions exemplaires
Le tribunal d’Évry-Courcouronnes a prononcé son verdict face à des faits accablants. L’accusé principal, récidiviste, a été condamné à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt immédiat.
Le complice a également été condamné pour une seconde effraction le 19 mai 2025 dans une autre maison de Vigneux-sur-Seine, écopant de quatre mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
Cette affaire souligne l’importance des mesures de sécurité pendant les absences prolongées. Malgré les sanctions renforcées par la loi de 2023, la vigilance reste de mise pour protéger son domicile, surtout pendant les vacances.